Retour sur la Job Fair DJCE 2025

Nos impressions

Le 6 juin 2025, à Montpellier, la journée avait commencé avant même de poser le pied à la Faculté de Droit. Dans le tramway et autour de l’université, on identifiait déjà les participants. D’un côté, des groupes d’étudiants, pochette de CV sous le bras, concentrés sur la liste des stands à visiter en priorité. De l’autre, des exposants, agrippant tant bien que mal leurs kakémonos, qui traînaient leurs valises pleines de goodies sur les pavés montpelliérains à grands renforts de patience et de dextérité. Toute une petite foule en costume, en route pour la Job Fair DJCE, malgré la chaleur de début d’été déjà bien présente dès le matin.

Une fois à l’intérieur, l’ambiance rappelait celle d’un stade qui se remplit. Des couloirs bondés, des CV passant de main en main, des files d’attente qui ne désemplissaient pas, des discours visiblement très engagés d’un côté comme de l’autre de chaque stand… l’effervescence d’un marché du travail pris sur le vif.

Nous y avons retrouvé la communauté DJCE toute entière : plus de 300 étudiants issus des 11 centres DJCE de Bordeaux, Caen, Cergy, Lyon, Montpellier, Nancy, Paris, Poitiers, Rennes, Strasbourg et Toulouse venus à Montpellier pour passer leur certificat de spécialisation. Pour les accueillir, près de 66 exposants : cabinets d’avocats, entreprises et institutionnels mobilisés pour l’occasion. Beaucoup avaient fait le déplacement depuis Paris spécialement pour la Job Fair DJCE, preuve d’un événement devenu incontournable dans le monde du recrutement juridique.

Ce jour-là, la Faculté de Droit de Montpellier concentrait ce que la France compte de meilleur en matière de cabinets d’avocats. Il suffisait d’arpenter le Bâtiment n°1 et les arcades du cloître pour tous les découvrir, alignés à quelques mètres d’écart.

Le contexte fiscal et budgétaire du moment n’était jamais très loin. Les conversations revenaient souvent sur l’adoption chaotique de la loi de finances pour 2025, la pression budgétaire et l’instabilité législative. Les étudiants en DJCE cherchaient à comprendre comment s’adapter dans un environnement aussi turbulent. Ils savaient qu’ils se destinaient à un métier où l’anticipation et la capacité à se remettre en question font partie du quotidien. On sentait déjà une lucidité rare dans leur vision du métier d’avocat fiscaliste.

Syntaxe avait fait le déplacement pour contribuer à ces échanges. L’occasion pour nous de présenter :

• nos valeurs et notre culture professionnelle ;
• notre équipe d’avocats fiscalistes ;
• notre spécialisation en fiscalité des affaires et du patrimoine ;
• nos coulisses et nos opportunités de carrière.

Là où l’intérêt était le plus palpable, c’était sur le quotidien du métier, sans filtre. Comment trouver sa place dans une équipe déjà rodée ? Qu’attend le cabinet d’une bonne recrue ? Comment se conduire avec les clients ? Quelles sont les marges d’autonomie ? À quel rythme évolue-t-on ? Et, bien sûr, comment optimiser sa candidature ?

Une interrogation en particulier a suscité un échange nourri : Faut-il mentionner ses jobs étudiants « non juridiques » dans son CV ? Un débat qui n’a pas mis tout le monde d’accord.

On percevait cette envie de comprendre les codes de la profession, ceux qui ne s’apprennent qu’en cabinet : les bonnes pratiques qui s’acquièrent en observant les autres faire, les réflexes qui se construisent avec l’expérience, les petites victoires (et frayeurs) des premières missions. Il faut dire que nous avons été exactement à leur place (certes, il y a quelques années), avec les mêmes questions, les mêmes doutes, les mêmes curiosités. Et c’est certainement ce qui a rendu ces échanges si authentiques.

Certains feedbacks nous ont particulièrement amusés, notamment sur les plaquettes et les goodies, autant les nôtres que ceux de nos voisins de stand. Un choix qui, semble-t-il, en révélerait beaucoup sur un cabinet. Entre la balle anti-stress et la gourde isotherme, chacun projetterait sa propre vision du métier. Libre à chacun d’en tirer les conclusions sur l’état d’esprit de la maison qui les distribue.

Les étudiants les plus stratégiques se sont révélés l’après-midi, après le cocktail déjeunatoire dans le cloître. Rassasiés et bénéficiant d’une affluence plus mesurée, les échanges prenaient alors un ton plus franc, plus posé, parfois ponctué d’un sourire sur les hésitations du matin. Ces conversations-là resteront sans doute les plus marquantes.

Nous sommes repartis avec la sensation d’avoir rencontré des futurs confrères déjà très conscients du métier qu’ils cherchent à exercer et des responsabilités qu’il implique. Certains d’entre eux recroiseront assurément très vite notre route.

Un événement rendu possible grâce au travail remarquable de Corinne Daigneau, que nous remercions chaleureusement pour l’organisation impeccable et cette journée mémorable.

Ressources utiles

➡️ Guide complet sur la Job Fair DJCE

➡️ Post LinkedIn
➡️ Page de la Job Fair 2025 sur le site du Diplôme de Juriste Conseil d’Entreprise (DJCE)